sexta-feira, 25 de novembro de 2011

Tenho 58 escravos

Exploro 58 escravos. Segundo o site Slavery Footprint, 58 pessoas mundo afora ralam noite e dia em geral em condições horrorosas por uma remuneração ridícula ou inexistente para sustentar minhas necessidades ou desejos burgueses. Fiz a sondagem e o resultado vai texto abaixo.

J'ai 58 esclaves

Je fais trimer 58 esclaves. Selon le site Slavery Footprint, 58 personnes dans le monde travaillent sans relâche dans des conditions épouvantables le plus souvent et contre rémunération rikiki ou inexistante pour subvenir à mes besoins et désirs bourgeois. J'ai suivi leur sondage, et voici les résultats.

sexta-feira, 21 de outubro de 2011

Kadafi, Gaddafi, Kadhafi, Gadafi...

Kadhafi est sur la une de tous les médias du monde entier. De son vivant, le dictateur libyen n'a jamais atteint une telle gloire. Il en a rêvé, néanmoins, il ne l'a pas eu.


Le seul à lui verser des larmes, c'est le président du Vénézuela, Hugo Chávez. Les autres leaders mondiaux sont soulagés. A un tel point que la mort de Kadhafi soulève de doutes. Le Soir trouve sa fin sordide. Le quotidien rappelle que, ainsi comme dans les cas de Saddam Hussein et d'Oussama Ben Laden, nous n'aurons pas de procès en bonne et due forme. Et nous ne saurons rien sur les compromis passés entre les puissances occidentales et le dictateur libyen.

The Guardian essaie de recomposer les événements qui ont emmenés à la mort de Kadhafi dans un récit cohérent en cousant des éléments des différentes versions qui circulent. Le journal annonce l'enterrement pour le vendredi. El País rappelle le rôle fondamental joué par le Mirage-2000 des Forces Aériennes françaises. Intégré à l'aviation de l'OTAN, l'avion de chasse a lancé les missiles qui ont mis en déroute le convoi dans lequel Kadhafi s'enfouissait de Syrte.

Après quarante-deux ans de persécution, répression, torture et assassinats, quelles références peut avoir le peuple libyen? Comment se reconstruire après quatre décennies de tyrannie pure et dure? Si la titubante démocratie libyenne émerge d'une exécution sommaire, son futur peut être compromis. C'est aux libyens de trouver le chemin de la démocratie. Le parcours ne sera pas facile.


Kadafi, Gaddafi, Kadhafi, Gadafi...

Kadafi está em todas as capas da mídia do mundo inteiro. Vivo, o ditador líbio jamais teve tal glória. Sonhou, porém não teve.


O único que chora sua morte, é o presidente da Venezuela, Hugo Chávez. Os outros líderes mundiais suspiram de alívio. A tal ponto que sua morte suscita dúvidas. Le Soir a classifica de fim sórdido. E lembra que, como no caso de Saddam Hussein et de Osama Bin Laden, não teremos processos corretos. E não saberemos nada sobre os compromissos que as potências ocidentiais haviam passado com o ditador líbio.


The Guardian tenta recompor os eventos que levaram à morte de Kadafi numa história coerente juntando elementos das diferentes versões que circulam. O jornal anuncia o enterro para sexta-feira. El País lembra o papel fundamental do Mirage-2000 das Forças Aéreas francesas. Participando da aviação da OTAN, o caça lançou os mísseis que desbarataram o comboio no qual Kadafi fugia de Sirta.


Após quarenta e dois anos de perseguição, repressão, tortura e mortes frias, que referências pode ter o povo líbio? Como se reconstruir depois de quatro decenias de tirania pura e dura? Se a balbuciante democracia líbia emerge de uma execução primária, seu futuro pode estar comprometido. Cabe aos líbios encontrar o caminho da democracia. Não será um percurso fácil.

quinta-feira, 6 de outubro de 2011

Cai a maçã

Pois se ontem a imprensa se preocupava com a descida aos infernos do banco franco-belga Dexia, hoje a Apple está na capa de TODOS os meios de comunicação, de preferência com um #stevejobs no meio.

Mensagens de pêsames podem ser enviadas ao endereço eletrônico que a Apple disponibilizou: rememberingsteve@apple.com

Enquanto isso, um bilhão de euros voam das contas do Dexia para outros bancos. Quando o naufrágio se anuncia, os ratos fogem. E o dinheiro parte mais rápido ainda. Dos oitenta bilhões, um já se foi no mês de setembro e a tendência é aumentar a fuga de capitais.

Enquanto isso, a crise grega piora. Há manifestações nas ruas todos os dias. Contudo, para ler isso, é necessário scroller (que meus professores de português nunca leiam isso). Está lá em baixo da home page de alguns sites da mídia. Quem se interessa pelos problemas dos gregos, pela grave crise financeira na qual se encontra a Europa e que corre o risco de implodir a União Européia quando o Steve Jobs falece?

Só para completar: 3/4 dos flamengos sentem orgulho de serem belgas e 2/3 acreditam que a Bélgica tem ainda um longo futuro pela frente.

Quand la pomme a des dents

Adieu, Steve Jobs.

quarta-feira, 13 de julho de 2011

Harry Potter et Les Reliques de la Mort Partie 2


Hier soir j'ai pris une dose double de Harry Potter: Harry Potter et Les Reliques de la Mort 7.1 et 7.2 en avant-première. Le marathon cinéphile en valait le coup. La fin est sensationnelle!

J'ai réussi à pleurer encore la mort de Dobby dans le 7.1, et j'ai pleuré les souvenirs de Rogue dans le 7.2. Cependant, Harry Potter n'est pas une vallée de larmes. C'est l'aventure qui prend le dessus. Le dernier film de la série magique attrape le spectateur, l'emporte vers une Grand-Bretagne sombre, froide et humide.

J'ai tremblé face aux détraqueurs, j'ai dévié des sorts mortels lancés par les Mangemorts, et j'ai reculé des attaques du serpent Nagini, le tout assise sur mon siège dans une salle de cinéma avec des lunettes 3D.

Harry Potter et Les Reliques de la Mort 7 Partie 2 enlève les héros principaux du marasme des doutes, et les embarque dans des trépidantes actions jusqu'à la confrontation finale, la conclusion de la saga magique qui a conquis des fans dans le monde entier.

Les aventures d'Harry Potter nous ont accompagnés en film pendant dix ans et en livres qui ont été publiés entre 1997 et 2007. Harry Potter a appris des enfants à aimer la lecture, et à des adultes à garder leurs rêves, leurs fantaisies, et à revoir le monde avec la magie de l'amour.

Je recommande le film au cinéma pour à partir de dix ans, étant donné que les scènes sont impressionnantes pour de petits enfants, notamment en 3D.

Site officiel avec des fonds d'écrans, des screensavers, des jeux...

Harry Potter e As Relíquias da Morte Parte 2


Tomei dose dupla de Harry Potter ontem à noite: Harry Potter e As Relíquias da Morte 7.1 e 7.2 em avant-première. A maratona cinéfila valeu a pena. O desfecho é sensacional!

Consegui chorar de novo na morte de Dobby no 7.1, chorei nas lembranças de Snape no 7.2. Porém Harry Potter não é um vale de lágrimas. É a aventura que prevalece. O último filme da série mágica agarra o espectador, carrega-o numa Grã-Bretanha sombria, fria e úmida.

Estremeci ante os dementadores, me desviei dos sortilégios mortais desferidos pelos Comensais da Morte e recuei dos ataques da cobra Nagini, tudo isso na minha  poltrona na sala escura do cinema com os óculos 3D.

Harry Potter e As Relíquias da Morte 7 Parte 2 tira os heróis principais do marasmo das dúvidas e os leva em ações trepidantes até a batalha final, o desfecho da saga mágica que conquistou fãs mundo afora.

As aventuras de Harry Potter têm nos acompanhado em filmes por dez anos e em livros que foram publicados entre 1997 e 2007. Harry Potter ensinou crianças a amar livros, lembrou adultos a manterem seus sonhos, suas fantasias, e a reverem o mundo com a magia do amor.

No cinema, recomendo o filme para a partir de 10 anos, pois as cenas são impressionantes para crianças pequenas, sobretudo em 3D.

Site oficial com fundos de telas, screensavers, jogos...

segunda-feira, 11 de julho de 2011

segunda-feira, 4 de julho de 2011

Lilianwhite's Blog

Lilianwhite's Blog

Marre de chercher un job? Il est temps de souffler. Sur WordPress tous les lundis, coup de gueule à la sauce épicée.

quarta-feira, 18 de maio de 2011

Twitter again

Je l'avais promis et voilà. J'ai amélioré intégration Twitter + Blogger et voici comment le faire. Je me suis basée sur l'article dans Sitepoint pour publier mes tweets sur le blog. Ce que j'explique ci dessous peut être intégré dans n'importe quel site ou blog.

Entre la solution facile et la difficile, je suis restée au beau milieu. J'ai pris la facile, puis je l'ai adaptée à mon goût.

La solution la plus simple consiste à aller sur la page Widget de Twitter. Il faut sélectionner pour mon site web. Il y a alors une liste avec plusieurs options à publier: les derniers tweets, les résultats de recherches, mes tweets favoris, ou encore une liste avec des personnes sélectionnées. J'ai cliqué sur mes derniers tweets, widget de profil, c'était mon but.
Ensuite apparaît une page à trois colonnes. A gauche sont les catégories de personnalisation du widget. Au centre se trouve une liste avec diverses options. A droite on voit un exemple de à quoi ressembleront nos tweets sur le site.

Dans préférences, je suggère de ne pas sélectionner la barre de défilement ni le chargement à intervalle régulier. En principe cela semble être une bonne idée, mais très bientôt ces tweets qui sautent aux yeux tout le temps énervent plus qu'autre chose.

Dans Apparences, on peut tout changer: la couleur de fond du widget, des tweets, les couleurs du texte, des liens. Il vaut mieux tout adapter parce que le standard est affreux. Faites attention aux couleurs, parce que plus tard on peut les changer directement sur le site. Nous y arriverons.

Dans dimensions, la largeur standard, c'est de 250 pixels. J'ai préféré largeur automatique au cas où je viendrais à changer l'apparence de mon blog. Par contre, il n'est pas possible d'avoir une hauteur automatique. Le standard est de 300 pixels. Pour moi, ça en a été de trop, je ne voulais publier que deux twitter à la fois. J'ai essayé 150 px, mais ça prenait trop de place. Je me suis débrouillée avec 120 px. Si plus tard je trouve ça trop court, je peux l'augmenter vers 130, voir 140 px; cependant, 150, c'est trop. Si aucune hauteur est sélectionnée, le widget n'apparaît pas sur votre page web. Vous devez définir une hauteur quelconque.

Au milieu de la page, il y a deux boutons: tester et terminer et récupérer le code. Au fur et à mesure que vous adaptez le widget à votre goût, testez-le. Il n'y a que les dimensions qu'on ne puisse pas voir sur le test.

Une fois ayant tout fait, cliquer sur le bouton terminer et récupérer le code. Soit vous copiez et coller le code sur votre page web, soit vous cliquez sur Add to Blogger comme j'ai fait. Une fois le code intégré sur votre site ou blog, vous pouvez encore le modifier. Par exemple, le code sera plus au moins comme ça:

<script src="http://widgets.twimg.com/j/2/widget.js"></script>
<script>
new TWTR.Widget({
  version: 2,
  type: 'profile',
  rpp: 4,
  interval: 6000,
  width: 250,
  height: 300,
  theme: {
    shell: {
      background: '#333333',
      color: '#ffffff'
    },
    tweets: {
      background: '#000000',
      color: '#ffffff',
      links: '#4aed05'
    }
  },
  features: {
    scrollbar: false,
    loop: false,
    live: false,
    hashtags: true,
    timestamp: true,
    avatars: false,
    behavior: 'all'
  }
}).render().setUser('lilianwhite').start();
</script>

Bien évidemment, ce code ci envoie vers mes tweets.

Ce qui est intéressant à voir, c'est une adaptation des couleurs pour encore mieux intégrer le widget. Dans mon blog, j'ai changé les couleurs du widget et des tweets. Ce n'était pas nécessaire de mettre la couleur de fond du site. J'ai simplement sélectionné les parties en lilas (les deux background), et j'ai tout mis transparent.

Au lieu de:
background: '#333333'
J'ai mis:
background: 'transparent'

Mon widget est devenu nettement plus classe.

Toutes les autres solutions de l'article de Sitepoint sont du Java Script. Ça permet une personnalisation plus poussée, y compris dans le CSS. Néanmoins, elles sont plus délicates et demandent des connaissances de base en informatique. Mon but ici est d'expliquer le moyen le plus simple pour que tous puissent publier leurs tweets sur les sites ou blogs respectifs.

Twitter again

Promessa é dívida. Melhorei a integração Twitter + Blogger e agora vai o como fazer. Baseei-me no artigo de Sitepoint para publicar meus tweets no blog. O que explico abaixo pode ser integrado em qualquer site ou blog.

Entre a solução fácil e a difícil, fiquei no meio. Peguei a fácil e a adaptei ao meu gosto.

A solução mais simples consiste em ir à página Widget do Twitter. Selecionar para o site. Aparece então uma lista com várias opções a publicar: os últimos tweets, resultados de buscas, tweets que eu defini como favoritos, ou listas com pessoas selecionadas. Cliquei nos últimos tweets, era meu objetivo.

Em seguida, aparece uma página com três colunas. À esquerda estão as categorias de personalização do widget. No centro encontra-se uma lista com diversas opções. À direita vê-se um exemplo de como os seus tweets aparecerão no seu site.

Em preferências, sugiro não selecionar o scrollbar nem os tweets sendo publicados a intervalos regulares. Em princípio, parece uma boa idéia, porém logo logo aqueles tweets que ficam pipocando toda hora irritam.

Em aparências, pode-se mudar tudo: a cor de fundo do widget, dos tweets, cores dos textos, dos links. Melhor adaptar tudo porque o que vem padronizado é pavoroso. É bom prestar atenção às cores porque mais tarde é possível modificar direto no site. Vamos chegar lá.

Em dimensões, a largura padrão é de 250 pixels. Preferi largura automática, caso mais tarde eu venha a mudar a aparência do blog. Em compensação, não dá para ter altura automática. O padrão é de 300 pixels. Para mim foi muito, eu só queria apresentar dois tweets de cada vez. Tentei 150 px, mas ocupava muito espaço. Me virei com 120 px. Se mais tarde eu achar curto, posso aumentar para 130, de repente 140, porém 150 é demais. Caso nenhuma altura seja selecionada, o widget não aparece na sua página web. Você tem de definir uma altura qualquer.

No meio da página há dois botões em baixo: testar e pegar o código. À medida em que você for adaptando o widget ao seu gosto, vá testando. Apenas as dimensões não se podem ver no teste.

Quando terminar tudo, clique no botão em baixo pegar o código. Ou você copia o código e cola na sua página web, ou você clica no botão Add to Blogger, como eu fiz. Uma vez em que você tiver o seu código integrado a seu site ou blog, você ainda pode adaptá-lo. Por exemplo, o código será mais ou menos assim:

<script src="http://widgets.twimg.com/j/2/widget.js"></script>
<script>
new TWTR.Widget({
  version: 2,
  type: 'profile',
  rpp: 4,
  interval: 6000,
  width: 250,
  height: 300,
  theme: {
    shell: {
      background: '#333333',
      color: '#ffffff'
    },
    tweets: {
      background: '#000000',
      color: '#ffffff',
      links: '#4aed05'
    }
  },
  features: {
    scrollbar: false,
    loop: false,
    live: false,
    hashtags: true,
    timestamp: true,
    avatars: false,
    behavior: 'all'
  }
}).render().setUser('lilianwhite').start();
</script>

Claro que este código vai para os meus tweets.

O que é interessante observar aqui, é uma adaptação nas cores para melhor integrar o widget. No meu blog mudei as cores do widget e dos tweets. Não foi necessário colocar a cor de fundo do site. Simplesmente, selecionei as partes que estão marcadas em lilás (os dois backgrounds) e coloquei tudo transparente.

Ao invés de:
background: '#333333'
Coloquei:
background: 'transparent'

Meu widget ficou muito mais classe.

As outras soluções do artigo do Sitepoint são todas em Java Script. Permitem uma personalização mais avançada, inclusive em CSS. No entanto, são mais delicadas e demandam uma base em informática. Meu objetivo aqui é explicar o modo mais simples para que todos possam publicar seus tweets nos respectivos sites ou blogs.

sexta-feira, 29 de abril de 2011

Twitter + Blogger

Ça fait des lustres que je voulais intégrer Twitter à mon blog. Mais où trouver le temps de le faire? Je ne pouvais même pas publier des nouveaux messages, alors là booster le blog, il ne fallait pas y penser.
Finalement je me suis assise, j'ai recherché et, qui l'aurait cru, c'est très facile. J'ai appris à le faire dans un excellent article chez Sitepoint (article en anglais). Non content de donner plusieurs options, l'article exhibe des exemples créatifs. J'ai choisi une solution rapide et facile proposée par Twitter Widget et voilà! Plus tard, je le referai en version plus sophistiquée - lorsque j'aurai le temps...

Twitter + Blogger

Já tem séculos que eu queria integrar o Twitter ao blog. Mas cadê o tempo? Não pude sequer publicar posts novos, incrementar o blog então nem pensar.

Finalmente me sentei, busquei e, quem diria, é facílimo. Aprendi num artigo ótimo do Sitepoint (artigo em inglês). Além de dar diversas alternativas, o artigo mostra exemplos criativos. Escolhi uma solução rápida e fácil do Twitter Widget e voilà! Depois refaço mais sofisticado - quando tiver tempo...

sexta-feira, 4 de março de 2011

Carnaval Blan T'chfau 3

Troisième et dernière vidéo du Carnaval Blan T'chfau. Louvain-la-Neuve, le 4 mars 2011. Un grand merci à tous ceux et celles qui ont participé à ce beau cortège, et qui animent la vie de notre ville.

Bon Carnaval!

Lilian White

Carnaval Blan T'chfau 2

Carnaval du Blan T'chfau 2011

Et vive le Carnaval! Vendredi, le 4 mars 2011. Place de Wallons, Louvain-la-Neuve.

quinta-feira, 3 de março de 2011

Les Voyages de Gulliver



Les Voyages de Gulliver, c'est comme Pokemon. On le regarde parce que les enfants veulent le voir.

Jack Black chante et danse comme un éléphant dans un magasin de porcelaine - c'est d'ailleurs ce qu'il fait d'habitude dans ses films. Toutes les excuses sont bonnes pour prendre une guitare électrique et laisser sortir le rock 'n' roll. La formule Jack Black tombait à pic dans Rock Academy, mais dans Gulliver... ça n'a rien à voir.

Imaginez que Jonathan Swift n'a jamais écrit le livre qui a inspiré le film, et qu'un petit employé du service courrier, Lemuel Gulliver (Jack Black) tombe amoureux de la rédactrice-en-chef de la section de tourisme d'un grand quotidien new-yorkais, Darcy Silverman (Amanda Peet). L'employé convainc la rédactrice de lui confier un article sur le Triangles des Bermudes. Et c'est là-bas qu'il se voit à Lilliput, terre de personnes minuscules. Tout d'un coup, le gars timide et mal aimé devient littéralement un géant.

Jack Black fait un peu de tout dans le film: il chante, danse, combat, et... enlève son t-shirt. Pitié, cette partie là il aurait mieux fait de skipper. Et les scènes où il montre son slip aussi. Vous voyez le slip blanc à deux entrées à l'avant dans le genre que mon grand-père utilisait à l'époque où c'était le dernier cri à la mode, mais ça lui allait beaucoup mieux que sur Jack Black? Bah, c'est dans ce style là.

Le film a quand même ses côtés positifs. Le décors sont bien finis. On se sent chez Mini-Europe,attraction touristique à Bruxelles, où se trouvent des monuments en miniature de plusieurs pays européens. Pour que certains personnages apparaissent gigantesques et d'autres tout petits, des images en différentes échelles ont été superposées. Ce qui a été assez bien fait dans une partie du film; il y a des moments où on a l'impression que c'est vrai, ou, tout au moins, c'est la sensation qu'on a en regardant la version normal; je ne l'ai pas vu en 3D. Heureusement, les effets spéciaux sont raisonnables (pas mirobolants), et les enfants aiment bien le film, étant donné que U$ 112 millions ont été dépensés dans sa production. Au premier week-end fin décembre 2010 aux USA, Gulliver a récolté plus de U$ 6 millions. Sorti en salle le 23 février 2011 en Belgique. Age recommandée: à partir de 5 ans.

Il n'y a pas de Pikachu, mais il y a Jack Black. L'un est tout aussi dodu que l'autre.

Site officiel du film Gulliver.

As Viagens de Gulliver


As Viagens de Gulliver é que nem Pokemon. A gente assiste porque a criançada quer ver.

Jack Black canta e dança como um elefante numa loja de cristais - aliás, como ele costuma fazer. Qualquer desculpa é boa para pegar uma guitarra e cair no rock 'n' roll. A fórmula Jack Black caiu como uma luva em Escola de Rock, mas em Gulliver... não tem nada a ver.

Imagine que Jonathan Swift jamais escreveu o livro que inspirou o filme e que um office-boy, Lemuel Gulliver (Jack Black) se apaixona pela editora de turismo de um grande jornal nova-iorquino, Darcy Silverman (Amanda Peet). O office-boy, ou melhor, o responsável pela correspondência, convence a editora a confiar-lhe um artigo sobre o Triângulo das Bermudas. E é lá que ele se vê em Lilliput, terra de gente minúscula. De repente, aquele cara tímido e mal-amado se torna literalmente um gigante.

Jack Black faz de tudo no filme: canta, dança, luta e... tira a camisa. Santa piedade, esta parte ele bem que poderia ter pulado. As cenas em que ele mostra a cueca também. Sabe aquela cueca branca com duas entradas na frente que o meu avô usava quando estava na moda, mas ficava melhor nele do que no Jack Black? Pois é, é o modelo usado.

O filme até que tem seus lados positivos. O cenário é muito bem acabado. A gente se sente na Mini-Europa, atração turística em Bruxelas, onde há monumentos em miniatura de diversos países europeus. Para que uns pareçam gigantescos e outros minúsculos, imagens em escalas diferentes foram sobrepostas. Em parte do filme, o trabalho foi bem feito; há momentos em que dá a impressão de ser de verdade, ou pelo menos é a sensação que dá a versão normal; não assisti em 3D. Ainda bem que os efeitos são razoáveis e que as crianças gostam, afinal foram gastos U$ 112 milhões para produzí-lo. No primeiro final de semana nos EUA em dezembro de 2010, o filme arrecadou mais de U$ 6 milhões. Lançado no Brasil em 14 de janeiro de 2011. Idade recomendada: a partir de 5 anos.

Não tem Pikachu, porém tem o Jack Black. Tão balofofo quanto.

Site official do filme Gulliver.

segunda-feira, 31 de janeiro de 2011

Hereafter


Hereafter, le dernier film de Clint Eastwood, parle de l’au-delà. L'ouvrier américain George Lonegan (Matt Damon) est tourmenté par ses capacités de médium que son frère veut exploiter commercialement. Presque morte lors du tsunami, la journaliste française Marie Lelay (Cécile de France) est déboussolée, et essaie de trouver un sens dans ce qui s'est passé. Le jeune londonien Marcus (Frank MacLaren) est désespéré lorsque son frère jumeau Jason (George MacLaren) meurt renversé par une voiture.

Pour parler de Hereafter, il faut tracer deux parallèles : Le Sixième Sens de Manoj Night Shyamalan et Magnolia de Paul Thomas Anderson.

Ainsi que Le Sixième Sens, Hereafter traite de l'au-delà. Vivants et morts ont des liens dans un monde sans sens. Le film de Shyamalan expose l'aspect grotesque, et explore les peurs qui nous, les vivants, avons vis-à-vis des morts – des fantômes aux apparences déformées et si réalistes qu’ils semblent être faits en chair et en os. Hereafter de Clint Eastwood met les vivants face à la source de nos angoisses: nous mourrons tous un jour. La mort vient à nous sans faire de distinction de classe, de genre, d’âge, d’ethnie, etc. La faucheuse nous emporte quand nous nous y attendons le moins, toutefois quelques-uns parmi nous reviennent à la vie. Cette expérience de la mort imminente est le fil conducteur du récit.

La structure du film ressemble à celle de Magnolia, dans la mesure où elle est aussi en mosaïque. Les personnages dont les histoires se développent séparément finissent par se retrouver et marquer les parcours les uns des autres. La différence, c’est que le film d’Anderson monte un puzzle complexe, et celui d'Eastwood se concentre sur trois personnages: l’ouvrier George Lonegan (Matt Damon), un vrai médium, la journaliste Marie Lelay (Cécile de France qui, malgré le nom, est belge) désemparée après son expérience de mort imminente, et Marcus (Frank MacLaren) qui se voit tout aussi perdu avec la mort de son frère jumeau et l'omniprésence de charlatans dans l'univers des médiums. Lonegan est américain, Laley est française et Marcus est britannique. Dans des circonstances normales, leurs chemins ne se traverseraient jamais. Cependant, le film tisse lentement un filet dans le lequel les personnages se dirigent vers le centre et ils se retrouvent. Leurs rencontres marqueront leurs existences.

Eastwood met en scène les questions essentiels de la vie, c'est-à-dire celles relatives à la mort. Il a le bon goût de ne pas y répondre. Et, contrairement à Shyamalan, qui a exposé brutalement les vivants aux morts, Eastwood connecte les deux mondes (si on peut le dire) de façon subtile. Pour le dernier, la mort peut être brutale, mais pas l'au-delà.

L’ambiance est entretenue par un jeu bien défini de lumières. Déjà dans Million Dollar Baby, Eastwood qu'il avait joué avec les lumières et les décors sombres. A présent, le réalisateur pousse ce choix encore plus loin. Le début du film dans une belle plage asiatique où la lumière et la vie sont abondantes contraste avec le reste où les paysages sont laids, la lumière est faible et l’ambiance est assez lugubre.

Hereafter est un film recommandadé pour les plus de 18 ans. Le sang ne jaillit pas, il n’y a pas de scènes de sexe, ni de jurons. C’est la maturité du thème et le rythme lent qui mènent à cette recommandation.

Site officiel du film (en anglais).
Bande annonce en anglais.