quinta-feira, 30 de dezembro de 2010

Onde tirei a foto?

Estamos vivendo o inverno do século (por enquanto). Os saudosos de Louvain-la-Neuve mal a reconheceriam coberta pela neve. Que tal uma atividade lúdica para variar?

Tirei várias fotos andando pelas ruas da cidade. Abaixo vai um link para o álbum de fotografias publicado no Picasa. Clique no link e tag as fotos. Tente descobrir onde tirei a foto. Escrevi o nome da rua da primeira foto tirada na frente de casa. Continue e vamos ver quem é o mais entendido em Louvain-la-Neuve.

Boa-sorte,
Lilian ; )

2010/12 - LLN Inverno

Le flop des magazines et des BDs pour tablettes

Sur RTBF.be, on lit que les géants de la presse ont investi des millions de dollars pour la version digitale de leurs magazines destinées aux tablettes. Et le résultat est pas terrible. On ne parle pas de la qualité des magazines, mais du succès commercial plus que douteux. Les éditeurs se rendent compte que leurs applications sont trop chères - même prix qu'au kiosque, pas de formule d'abonnement. Ce qu'ils ont oublié de remarquer dans l'article, c'est que le prix de la tablette même est prohibitif, et représente un sacré obstacle à la popularisation des magazines virtuels. Vanity Fair et Glamour y ont cassé les dents. Cependant, les milliardaires Rupert Murdoch et Richard Branson lancent The Daily et The Project respectivement pour l'iPad. En Europe, tant qu'on dépensera quelques 800 euros pour la tablette d'Apple, les milliardaires peuvent toujours rêver, leurs publications digitales ne décolleront jamais.

Même cas de figure pour les bandes dessinées. Les maisons d'éditions sont hantées par le téléchargement illégal qui fait ravage dans l'industrie du disque. Elles n'ont pas encore investi massivement dans cette nouvelle issue. Pour 1.000 BDs vendues, une le sera en format digital. La plus grande préoccupation des éditeurs, c'est de sécuriser un maximum les fichiers à vendre. S'il est vrai que la version digitale d'une BD coûte en moyenne la moitié de sa version imprimée, encore une fois, c'est le support qui pose problème. Les BDs ne sont pas spécialement conçues pour les tablettes ni se trouvent aussi facilement que ça. Par exemple, pourquoi il n'y a pas une catégorie BD sur iTunes Store?

Bref, les produits culturels version digitale sont comme une bouteille. Il y a une multitude à l'intérieur prêt à sortir et gagner le marché, mais le goulot est là pour empêcher la popularisation. Le goulot actuel est le prix des tablettes et la mise à disposition des versions digitales des magazines, BDs et autres. Les réseaux sociaux l'ont prouvé. Plus on connecte, plus facile c'est de trouver ce que l'on cherche, et ainsi donc de vendre ce que l'on veut. Tant que les éditeurs n'auront pas mis à disposition des versions variées de leurs produits un peu partout - leurs propres sites, annonces sur les moteurs de recherche, annonces dans des réseaux sociaux, blogs spécialisés, et, pourquoi pas par exemple, une insertion publicitaire d'une BD dans un magazine digital; on clique sur la pub, puis on paye et télécharge la BD?!

Pour vendre dans le future, il faudra connecter tout à tout, et baisser radicalement le prix, notamment du support qui se doit le plus mobile possible.

Pour les magazines virtuels, cliquez RTBF.be.
Pour les BDs, cliquez RTBF.be.

segunda-feira, 13 de dezembro de 2010

Les Chroniques de Narnia - L’Odyssée du Passeur d’Aurore

La magie d’Aslan est plus présente que jamais dans Narnia – L’Odyssée du Passeur d’Aurore. Le troisième film inspiré de Les Chroniques de Narnia, de C.S. Lewis, remplit les yeux de beauté, de fantaisie, et nous fait revoir le monde avec des yeux d’enfant.
 
Les premiers volets, Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique, et Le Prince CaspianLe Prince Caspian n’a pas convaincu le public. Il n’a récolté que des “misérables” US$ 420 millions, contre les US$ 745 millions du premier film. Et Disney, apeuré par ces résultats, a cédé les droits d’exploitation de l’œuvre de Lewis à Fox, qui s’est frotté les mains. The Twentieth Century Fox a parié fort avec US$ 150 millions, et en une semaine sur les écrans, un total de US$ 105,5 millions en 85 pays. En Amérique, il bat The Tourist avec Angelina Jolie et Johnny Depp. Narnia 3 a conquis la première place au box office américain, et a démarré avec US$ 25,5 millions en entrées de cinéma. ont été produits par Disney. Malgré le fait d’être un bon film d’aventure, 

Andrew Adamson (Shrek) a réalisé les deux films produits par Disney. Cette fois ci, c’est au tour de Michael Apted de prendre les rênes. Après Gorilles dans la brume (1988) et le James Bond Le Monde Ne Suffit Pas, parmi plusieurs autres films, Apted se penche dans le monde enfantin de Narnia. Les chroniques de Lewis comptent sept volumes. Etant donné que L’Odyssée du Passeur d’Aurore a été à un demi-poil de ne jamais être filmée, il y a peu de chances que les autres quatre volumes arrivent un jour aux écrans, ce que confirme Apted. Par conséquent, le réalisateur a inclus des éléments de Le Trône d'Argent dans L’Odyssée.

Lorsque j’ai vu la bande-annonce, je me suis demandée “Eh, mais qu’est-ce que la Sorcière Blanche fait là?”. Dans le doute, j'ai relu L’Odyssée du Passeur d’Aurore. En réalité, elle ne paraît pas dans ce volume. L'intrigue du livre est beaucoup plus réaliste, si on peut parler de réalisme dans un monde magique de rêve. Disons que c'est plus vraisemblable que le film. En d'autres termes, le livre met le film KO. La production de Fox est ce qu’elle se prétend d’être: un film d'aventure dans un univers imaginaire gouverné par la magie. Un film avec des gentils et des méchants, et aussi des personnages qui évoluent. Un film d’action et d’effets spéciaux mirobolants, peut-être même excessifs. La crinière d’Aslan balance de telle manière au vent, qu’on dirait une publicité de shampooing.

Mais de quoi parle L’Odyssée du Passeur d’Aurore dans les salles belges depuis le 8 décembre (depuis le 10/12 au Brésil)? Peter et Suzanne Pevensie sont trop âgés (seuls les enfants ont le droit d'entrer dans Narnia); ce sont donc Edmund (Skandar Keynes) et Lucy Pevensie (Georgie Henley) et l’insupportable cousin Eustache Scrubb (Will Poulter) qui se voient "avalés" par un tableau sur la mer, et ensuite pêchés par Caspian X (Ben Barnes), à présent roi de Narnia. Ils naviguent à bord du Passeur d’Aurore avec l’intarissable souris Ripitchip, des marins, des faunes, des minotaures, etc. Une fois ayant consolidé son pouvoir sur Narnia, Caspain X navigue à l'est à la recherche des sept seigneurs qui avaient auparavant juré fidélité à son père, et qui ont été expulsés du continent par son usurpateur d'oncle. Trempés par des tempêtes, affamés par le manque de vivres, et épuisés par un voyage long et dangereux, les aventuriers sont capturés par des marchands d'esclaves, ils font connaissance avec une étoile, ils découvrent des créatures invisibles, et ils rencontrent un dragon. Ils découvrent le mal pour se rendre compte que le pire ennemi d’un homme, c’est lui même.

Voire le site officiel du film en version française.

As Crônicas de Nárnia - A Viagem do Peregrino da Alvorada

A magia de Aslam está mais presente do que nunca em Nárnia – A Viagem do Peregrino da Alvorada. O terceiro filme tirado de As Crönicas de Nárnia, de C.S. Lewis, enche os olhos de beleza, de fantasia e nos faz rever o mundo com olhos de criança.

Os dois primeiros filmes, O Leão, a Feiticeira e o Guarda-Roupa e Príncipe Caspian foram produzidos pela Diney. Apesar de ser um bom filme de aventura, Príncipe Caspian não convenceu o público. Foram “mirrados” US$ 420 milhões contra os US$ 745 milhões do primeiro filme. E os estúdios Disney, gato escaldado com medo de água fria, cederam os direitos da saga para Fox, que esfregou as mãos. Apostou alto com 150 milhões de dólares e em uma semana nas telas já recolheu cerca de US$ 105,5 milhões em 85 países. Na América do Norte, bateu O Turista com Angelina Jolie e Johnny Depp. Nárnia 3 conquistou o primeiro lugar no box office americano e arrecadou US$ 24,5 milhões em poucos dias.

Andrew Adamson (Shrek) dirigiu os filmes financiados pela Disney. Agora foi a vez de Michael Apted tomar as rédeas. Após Nas Montanhas dos Gorilas(1988) e o James Bond O Mundo Não É o Bastante (1999), dentre vários outros filmes, Apted se lança no mundo infantil de Nárnia. As crônicas de Lewis contam sete volumes. Levando-se em conta que A Viagem do Peregrino da Alvorada por muito pouco quase não foi filmado, existem poucas chances para que os outros quatro volumes cheguem um dia às telas, como confirma Apted. Por isso, o diretor incluiu elementos de O Trono de Prata  na Viagem.

Quando vi o trailer, pensei “Hein, a Feiticeira Branca? O que está fazendo aí?”. Na dúvida, reli A Viagem do Peregrino da Alvorada. Realmente, ela não aparece neste volume. A trama do livro é muito mais realista, se é que se possa falar de realismo num mundo mágico de fantasia. Digamos que é mais verossímel do que o filme. Em outras palavras, o livro dá de dez a zero no filme. A produção de Fox é aquilo que pretende ser: um filme de aventuras num ambiente de fantasia regido pela magia. Um filme com bons e maus e personagens que evoluem. Um filme com ação e efeitos especiais mirabolantes, talvez até excessivos. A juba de Aslam balança tanto com o vento, que parece publicidade de xampu.

Mas de que fala A Viagem do Peregrino da Alvorada nos cinemas belgas desde 8 de dezembro (desde o dia 10 no Brasil)? Pedro e Susana Pevensie estão passados (só as crianças têm o direito de entrar em Nárnia), assim são Edmundo (Skandar Keynes) e Lúcia Pevensie (Georgie Henley) e o insuportável primo Eustáquio Mísero (Will Poulter) que se veem “engolidos” por uma pintura do mar e são pescados por Caspian X (Ben Barnes), agora rei de Nárnia. Navegam a bordo do Peregrino da Alvorada com o rato (muito) falante Ripchip, marinheiros, faunos, minotauros, etc. Tendo consolidade seu poder em Nárnia, Caspian X navega para o leste em busca dos sete lordes que haviam jurado fidelidade a seu pai e que foram expulsos do continente por seu tio usurpador. Encharcados por tempestades, afaimados por falta de víveres e esgotados por uma viagem longa e perigosa, os aventureiros são capturados por mercadores de escravos, encontram uma estrela, descobrem criaturas invisíveis e se deparam com um dragão. Enfrentam o mal para descobrirem que o pior inimigo de um homem é ele mesmo

quinta-feira, 9 de dezembro de 2010

Harry Potter et Les Reliques de la Mort – Partie 1

125 millions de dollars ont été dépensés pour produire le dernier Harry Potter sur le grand écran. La sortie aux cinémas belges a été le 17 novembre (le 19 au Brésil). E quel a été le résultat de la mégaproduction des studios Warner Bros ?

Bon, bah, le film est bien; toutefois le réalisateur David Yates peut faire tout ce qu’il veut, c’est-à-dire Harry Potter 5 (L’Ordre du Phénix), 6 (Le Prince de Sang-Mêlé), et à présent le 7 (Les Reliques de la Mort)… la vérité, c’est qu’Alfonso Cuarón a placé la barre très haut avec Harry Potter 3 (Le Prisonnier d’Azkaban), et aucun autre film de la série ne lui arrive aux chevilles.

Les Reliques de la Mort présente un avantage considérable vis-à-vis des autres films de Yates: l’adaptation du livre en scénario est la meilleure de toutes ses versions des aventures du sorcier Potter. Et apparemment Yates s’est rendu compte qu’il fallait lâcher du lest à l’excellent Rupert Grint, qui vit Ron Weasley. Les anciennes réalisations de Yates se concentraient de manière excessive sur Harry Potter. Hermione Granger (Emma Watson) faisait quelques commentaires intelligents typiques de son personnage, et Ron Weasely (Rupert Grint) balbutiait de phrases ici et là pour jouer le bouffon du roi. L’acteur n’avait pas l’air à l’aise comprimé qu’il était dans les rares dialogues que Yates lui avait donné. Enfin dans Les Reliques de la Mort le réalisateur a laissé le jeune et compétent Grint faire grandir Weasley. Il était plus que temps.

L’adaptation du livre est, probablement, la mieux réussie jusqu’à maintenant dans la saga Harry Potter, et est certainement la plus ardue. Le livre suit un rythme nettement plus lent que les autres. D’ailleurs, il fuit le décor auquel les fans s’étaient habitués : l’école de Poudlard. Dans Les Reliques de la Mort, Harry, Hermione et Ron traversent la Grande-Bretagne, tout en souffrant des privations et des tribulations dans leur chasse aux Horcruxes. Ils sont assaillis par les doutes, la faim, le sentiment d’insécurité, le froid, et l’isolement. Le scénario a échappé aux pièges du livre. Il a rassemblé les points forts du récit, il a donné voix a de personnages importants, et il a exhibé l’essentiel de l’intrigue, tout en laissant un arrière-goût de pas assez. Le seul hic majeur, c’est l’absence de Voldemort lors de l’attaque du serpent Nagini, ce qui dans le livre a été un élément clé, et qui n’apparaît pas dans le film. Les choix de Harry à la fin du film ne sont pas claires non plus, tandis dans le livre elles sont fondamentales pour le bon déroulement de l’histoire. Et voilà, je ne dis plus rien. Les curieux n’ont qu’à lire le livre, ou à attendre la seconde et dernière partie du filme. La sortie en cinéma est prévue pour juillet 2011. On verra bien si Yates clôturera la saga en beauté.