sexta-feira, 21 de outubro de 2011

Kadafi, Gaddafi, Kadhafi, Gadafi...

Kadhafi est sur la une de tous les médias du monde entier. De son vivant, le dictateur libyen n'a jamais atteint une telle gloire. Il en a rêvé, néanmoins, il ne l'a pas eu.


Le seul à lui verser des larmes, c'est le président du Vénézuela, Hugo Chávez. Les autres leaders mondiaux sont soulagés. A un tel point que la mort de Kadhafi soulève de doutes. Le Soir trouve sa fin sordide. Le quotidien rappelle que, ainsi comme dans les cas de Saddam Hussein et d'Oussama Ben Laden, nous n'aurons pas de procès en bonne et due forme. Et nous ne saurons rien sur les compromis passés entre les puissances occidentales et le dictateur libyen.

The Guardian essaie de recomposer les événements qui ont emmenés à la mort de Kadhafi dans un récit cohérent en cousant des éléments des différentes versions qui circulent. Le journal annonce l'enterrement pour le vendredi. El País rappelle le rôle fondamental joué par le Mirage-2000 des Forces Aériennes françaises. Intégré à l'aviation de l'OTAN, l'avion de chasse a lancé les missiles qui ont mis en déroute le convoi dans lequel Kadhafi s'enfouissait de Syrte.

Après quarante-deux ans de persécution, répression, torture et assassinats, quelles références peut avoir le peuple libyen? Comment se reconstruire après quatre décennies de tyrannie pure et dure? Si la titubante démocratie libyenne émerge d'une exécution sommaire, son futur peut être compromis. C'est aux libyens de trouver le chemin de la démocratie. Le parcours ne sera pas facile.


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